Il y a sur le chemin comme un oiseau blessé, un oiseau qui s’envole : morceau de bois dans l’herbe peut-être encore un peu humide des pluies. C’est peut-être un morceau de moi, sec ou blessé, ou voulant s’envoler. Car il y a cet impossible, il y a cette folie, il y a ces mots que te dis, un peu à toi je les dis, un peu au vent qui souffle, en rêvant de partir. Je pourrais aller là-bas, mais pas pour rien. Pour quelqu’un. Et si c’était pour moi aussi ? Oh si tu m’attendais, ne serait-ce pas pour moi, aussi, que je partirais ?