C’est sur une pelouse accueillante que l’on s’allonge. J’aime ce moment, là, avec toi, à la sortie du congrès, nous sommes passés acheter une boisson, tu as prévu une couverture et le parc est immense, immense à se perdre. C’est du côté des roses que l’on s’installe, il y aura peu de promeneurs peut-être.
Entre nous, je ne sais pas si c’est une amitié naissance ou déjà établie ; nous nous voyons si rarement. Oh bien sûr j’aurais aimé qu’autre chose naisse, tu es de tous ceux qui échappent, tous ceux qu’on tait, tous ceux à qui l’on ne dit rien parce qu’ils flottent dans l’impossible, l’immense impossible, immense comme le parc, parfois on y gambade, parfois on s’y allonge. Tu pourrais être un des chapitres de ce livre qui n’est que dans ma tête, à la lettre O, ronde, oh ! Un livre immense.