Tu ne le sais peut-être pas, mais j’aime ce moment avec toi qui s’étire, j’aime qu’on nous voie ainsi, j’aime ton espièglerie, j’aime que tu fasses des selfies de nous, que tu nous montres dans une story, j’aime être presque secret, glisser du non-verbal pour ceux qui nous voient peut-être, et puis rire ou peut-être seulement sourire de ce qui se déroule sur scène, découvrir avec toi ce restaurant chinois ouvert hier, te voir hésiter sur la boisson, accepter de partager les plats, se délecter, et ainsi oublier ce qui m’attend demain et les jours suivants, oublier aussi que ce n’est rien, tout ça, les selfies et le reste, c’est fugace, c’est ce soir, ça glissera jusqu’à demain matin, et puis voilà. Et j’aime aussi m’en satisfaire.
Enfin, j’aime ici notifier la trace de soleil que tu laisses, comme d’autres, petits bonheurs souriants qui tôt ou tard s’éclipsent.