C’était un jour d’août, chez Serge, et de mes nouvelles lunettes j’avais soudain découvert la teinte verdâtre des verres en les posant sur le blanc d’un lavabo. Depuis, trop souvent, l’air autour de moi avait donc l’air malade, voilà qui m’obsédait !
Aujourd’hui, sortant de chez l’opticien, là, presque au coin de ma rue – car c’est un coin de rue, presque la mienne – je regarde le ciel et sa teinte de fin d’après-midi nuageuse, on passe du rose au gris et je les vois ainsi vraiment rose, vraiment gris : mes verres ne sont plus verts ! Cette homophonie qui peut-être vous fait sourire n’avait rien de bien drôle. Ici je l’avais tu, comme tant je tais de ce qui fait les jours.