Alors je note que Sophie Calle dit de ses journaux intimes qu’ils sont une bouillie illisible et embarrassante. Je note et j’écoute, j’y reste, j’arpente, j’enregistre. Il y a là un cheminement vers la mort qui n’est plus tout à fait dans le ton de Calle, on ne badine plus, peut-être parce que ça s’installe, vraiment, chez elle, non plus la mort de son mère, de sa mère et de son chat, mais la sienne, là, au milieu des photos qui pourrissent dans l’humidité.