Tu pars. Tu pars avec la fin des vacances dans un train qui n’est pas celui qui devait t’emmener. Feu aux abords des voies, train annulé, stress, correspondance à Paris. Ce n’est ni le même parcours ni le même prix.
Je suis triste quand nous partons de chez moi, jusqu’au quai de gare, l’attente de peu de mots. Et puis la tristesse part avec toi. Ça ne dure jamais longtemps je crois. Nous sommes le rythme de nos retrouvailles et de nos départs. Nous sommes des heures ensemble ; depuis mercredi, 16h15, nous étions ensemble.
Bientôt nous nous reverrons, ce sera encore l’été ; les derniers jours fébriles, encore ensoleillés.