Cher Christian,
Un petit mot pour te dire que j’ai lu Renard.
Étonnants parallèles (et perpendiculaires) entre nos deux livres.
Étonnante écriture, étonnant récit qui nous perd dans sa géographie incertaine, sa chronologie muette, ses phrases posées comme des regards fixes, une manière troublante de ne pas appeler un macha un macha (hahaha). Ta façon de décrire la maison et la nature m’a étonné, mais c’est très toi, précis. Il y a quelque part le côté clinique de certains de tes films.
Et puis il y a ce côté Slow Life. Slow book… 🙂
La fin est un éclatement extrêmement fort, une fêlure qui rompt comme une digue. Un autre toi, rare, trop rare sans doute.
Ton livre forme un beau duo avec Présence.
Et c’est un un beau trio avec Guillaume, des présences, des absences, des douleurs…
J’ai écrit à Olivier pour lui dire à peu près la même chose, et le remercier, c’est une belle aventure.