Vendredi 10 octobre 2025

Couleur chair. Donc la peau. Les peaux. C’est la commande d’Alban pour sa boutique de vêtements : un événement, quelques photos, un mois. C’est bientôt. J’ai enfin l’esprit pour ça, pour plonger, plonger surtout dans le doute. J’ai posé mon après-midi, c’est mon nouveau rythme, offrir aux vendredis après-midi un autre espace de travail.

J’entame un texte pour me donner un axe, je pioche dans les images, je reviens dans le texte, je vais et je viens sur les corps, j’hésite évidemment, c’est souvent une montagne à gravir, les exercices imposés et je crève de vouloir la perfection, c’est à dire non pas les plus belles images — vous demanderez à d’autres — mais le bon équilibre, la cohérence, l’exactitude, les bons mots. Je cherche ce qui fait sens. Je lui envoie des exemples, il répond qu’il aime celle-ci, celle-là. Pas de visage. C’est sans doute ça, la peau. Ce qu’il y a sans les visages, sous les vêtements. Le désiré, entre autres.