Seul. Je pars chez maman. Je ne t’ai pas proposé de m’accompagner. J’ai hésité. Je ne te l’ai pas dit. J’ai fait comme si c’était une évidence que tu n’avais pas ta place dans ma famille. C’est vrai et faux, ni oui ni non ni peut-être. Tu es là et bientôt tu ne seras plus là et je ne sais pas quoi faire de ça. Je ne sais pas quelle place donner à ce qui nous attend dans quelques jours, donc à ce qui existe au présent.
Au déjeuner non plus tu n’étais pas là et je sais ce qui m’ a retenu de t’inviter : j’avais envie de parler de toi.