Il est 22h50. Je viens de rentrer d’une conférence un peu foutraque, à l’image du sujet sans doute. J’y allais pour moi et le boulot, comme ça arrive parfois.
Alors j’allume l’ordinateur, jette un œil au Monde, à Libé, il y a les hommages aux victimes des attentats, l’horreur est là, insoupçonnable sur les visages souriants. Pas de mots.
Alors je clique ailleurs. Je fuis la mort, les jeunes visages morts, les sourires morts, la joie morte.