Mardi 27 décembre 2016

C’est à Nisshiki, le marché de Kyoto, que se fait notre sortie du jour, histoire de humer, goûter, regarder, car tout cela vaut bien un paysage. Au milieu de la foule de touristes, quelques locaux bien sûr, surtout chez le fleuriste où les envies se font fortes et se terminent pour nous dans d’élégants et frêles chrysanthèmes, les bras déjà chargés d’une pauvre bête et d’un kilo de châtaignes (pelées dans un efficace raclement mécanique, merci). Ta curiosité gustative plus forte que la mienne, tu t’arrêtes ici ou là. “Tu ne goûtes pas ?“, me demandes-tu. Je ne pense pas à te répondre que je me nourris de l’ambiance et que j’observe mes contemporains et leur attitude joyeuse dans cette longue et étroite caverne d’Ali Baba.

Le film du soir, “セイジ -陸の魚” , nous confirme qu’il y a vraiment autre chose à voir que Kore-eda dans le cinéma contemporain japonais.