Jeudi 5 janvier 2017

Dans la tentative d’explorer le Japon dans ses recoins sociologiques, les séries télévisées nous apportent quelques éléments. La série avec un autiste pour personnage principal, commentée récemment ici-même, a eu deux séries “parallèles” (sans aucun lien scénaristique) avec quelques acteurs en commun et surtout le même acteur principal (de surcroît star d’un boys-band local fêtant rien moins que ses 25 ans d’existence cette année, et gagnant un peu d’argent avec sa tête dans les rayons des pharmacies).
Nous voilà navigant actuellement entre les deux autres séries, l’une avec un professeur n’ayant plus que 10 mois à vivre (où l’on baigne, entre autres, dans l’univers codé des relations entre collègues et celui des relations étrangement paternalistes prof-élève), l’autre avec un homme quitté par sa femme et se retrouvant face à la réalité d’être père d’une enfant de 5 ans, une enfant dont il ne s’était jamais occupé, bouffé par le travail. Cette réalité, malgré des caractères vraisemblablement trop appuyés pour permettre bien sûr au héros d’évoluer dans le bon sens en une dizaine d’épisodes, est bien plus réaliste, dans cette société tendanciellement coupée en deux, que l’idée que les petites filles jouent aux raquettes pour la nouvelle année. D’ailleurs, la petite fille joue de l’harmonica.

Le mot du jour : 履歴書 (りれきしょ). CV.