Bus 6. Je pars rejoindre C et E, espérant que le canal longeant Kawaramachi est encore baigné de rose pâle et de badauds photographes. Je tourne le regard, le détachant du petit écran où je viens de consommer quelques kilos octets inutilement grâce à un abonnement qu’il faudra rompre le dernier jour d’utilisation sans trop comprendre par quel esprit rigide et quel process hiérarchique de validation ce type de règle s’est imposé. De l’autre côté de la vitre un peu sale à cause d’une chevelure grasse appuyée récemment, un homme, debout, penche la tête : il dort, ou fait en sorte de. Changement inédit à Omiya et me voilà donc au milieu du rose pâle et des badauds. Moi-même le suis, badaud esbaudi, et ce n’est qu’un beau début. Chabadabada.