À l’aller je me plonge dans un nouvel ouvrage, un Guibert, tiens le revoici, Le Paradis, un Guibert surprenant qui ressemble à un livre écrit par quelqu’un d’autre en fait… mais je ne sais pas vraiment pourquoi j’ai cette impression…
Jayne éventrée, l’andouille, l’ex-championne de natation, sur la barrière de corail au large des Salines, je me retrouvai seul au bout du monde, avec une voiture de location que je ne savais pas conduire, les mains vides mais les poches bourrées de liasses de billets de cent dollars, un grand chapeau de paille sur la tête, dans ce pays de sauvages dont j’ignorais la langue, ayant longtemps attendu sur cette plage qu’un rouleau me rapporte le corps de Jayne pour constater que sa ch…
Mais stop, cette première phrase fait une page, passons à la suite, aux fugaces révisions avant d’arriver à Nogent et ce “soko de tomette kudasai” qui me revient.
Au retour… dialogue improbable, une virgule d’accent asiatique pour la fille, une difficulté à articuler pour le garçon…
– Elle : J’ai pas très bien compris c’est qui l’autre là.
– Lui : Qui ?
– L’autre
– Quel autre ?
– Ben l’aaauuutre làààà.
– Machin * ?
– Non l’autre.
– Bidule ?
– Oui, j’sais pas, c’est qui ?
– J’sais pas…
(Bon en fait après la fille a dit qu’il avait bu trop de bière, lui il a commencé à s’effondrer sur elle en l’embrassant dans le cou tandis qu’elle tapotait sur son nifône et puis voilà, ensuite j’ai cuisiné du lapin pourtant il était tard, dîner à vingt-trois heures c’est de la folie mais c’était excellent d’ailleurs en même temps j’ai commencé à faire ma compil 2011 ben oui.)
* Les prénoms ont été changés.