Lundi 10 septembre 2018

Il me donne rendez-vous à Mériadeck. Je l’y retrouve, il est un peu déçu : il n’y avait pas sa pointure. A la terrasse qui donne sur le jardin, devant une boisson gazéifiée au cola, tandis qu’il a choisi un chocolat chaud – il commande souvent un chocolat chaud et parfois le serveur sourit – je l’écoute me raconter sa rentrée. Il me montre fièrement le porte-documents de plastique qu’il a acheté pour l’occasion, et plus fébrilement les textes qu’il faut lire. Alors le vieux monsieur passe, lentement.