On se rappellera les inquiétudes d’un été japonais, le premier, ou le troisième si l’on regarde les traces et qu’on caresse la chronologie des juillet. D’emblée j’écris « premier » car c’est celui qui m’inscrira définitivement dans la japonité. Que serait le Soleil levant sans cette petite carte, qui m’offrait trois ans là-bas, carte obtenue après tant d’attente et qui fut trouée par un individu au guichet de l’immigration de l’aéroport d’Osaka-Kansai le 1er mai 2017 ? Clac.
Ainsi je cherche à te rassurer et te comprendre par ma propre expérience, qui n’a de comparable qu’une tracasserie administrative non sans importance. Qui a de comparable peut-être aussi, vaguement, d’une certaine manière, l’idée d’un deux, c’est-à-dire de ce qu’un permis de séjour donne comme permis de vivre quelque chose à deux.
C’est justement ce pays qui revient. C’est là où tu iras bientôt et d’où tu reviendras. C’est donc là que tu t’interroges.