Entendre ta voix, le o du hello qui se prolonge, presque n’en finit pas, peut-être que tu parles comme tu bouges, comme cela, glissant. Se parler enfin. Se parler enfin et me libérer, avec douceur, juste ce qu’il faut pour être apaisé. Te dire. T’entendre répondre. Laisser le temps. Laisser octobre. Mais d’abord tu me dis que tu lis, beaucoup. Autour de moi des piles. Peut-être là pourrions-nous nous rejoindre, dans le bruit des pages.