Tes postures, tes propositions et tes silences recouvrent ce je n’ose pas demander et ce qui depuis quelques semaines faisait signe, sens ou trace : nous n’avons été qu’éphémères. Tu ne m’as rien dit avant que j’arrive ce soir, et il y a quelques jours tu avais même répondu “Non”, dans une exclamation, à une question pourtant claire, posée de manière légère, afin de montrer que j’avais compris comment notre chemin serait balisé, question à laquelle tu aurais dû répondre “C’est vrai” ou “Je ne sais pas” si tu osais dire les choses et user de smileys embarrassés pour adoucir les situations. Mais non. Tu m’as laissé venir, venir jusqu’à toi, sans comprendre – semble-t-il – que je venais pour toi. Heureusement que Paris va au-delà de toi, qu’on y croise même dorénavant Z et qu’on dîne avec lui, puisque même cela tu n’as pas su faire : m’accueillir.
Enfin, dans ton silence entendre que nous étions éphémères.