Vendredi 24 juillet 2020

Ainsi sur tes fesses il y aurait des canards. On en rirait un peu, comme tu t’y attendais. L’un de nous commenterait aussi la forme du maillot, la taille, le flottement, sur toi, sur moi ; les porteurs de shorts seraient épargnés. Mais plus sérieusement on dirait ensuite, là-bas, rieurs et audacieux, ce qu’on a à dire sur les corps, leurs formes, leur présence, et comment on vit avec, les nôtres, puisque il faut vivre avec soi-même, et ceux des autres, puisque aussi c’est évident, les autres et leur corps qu’on attend, qu’on refuse, qu’on oublie, qu’on désire ou dont on a aimé se satisfaire tant on a aimé. Le vent alors pousserait le flamant rose, sur lequel tu avais flotté, colorés.