Jeudi 20 août 2020

Ainsi faut-il quitter, déjà, ces paysages inédits qui m’auront ravi, surpris, enchanté, par leurs courbes et leurs lumières, leurs étendues et leurs limites, leurs détails, que sais-je encore, leur présence et bien sûr, leur horizon, leurs ciels et tous ces nuages. Ainsi faut-il nous dire au-revoir, déjà ou encore, et autrement, après ces quelques années de peu qui, là, en haut d’une crête, au bord d’une vache, au fil des soirs frais et des soleils couchants, nous auront offert de partager ce que l’on n’avait jamais dit. Surtout m’auras-tu fait partager de ces lieux, tout ton amour et tout ce que tu en sais ; c’est inestimable. Comment te dire alors, une fois de plus, merci ? Comment le dire pour être à la hauteur de ce que tu m’as offert ?
Voilà. Nous nous disons au revoir tandis que nous avons pour partie, devant nous, ce que nous ne savons pas. Disons tout de même que tes lendemains sont plus attendus, les miens plus rêveurs.