Elle fait partie des chercheurs avec qui je n’ai eu quasiment aucun contact depuis trois ans, mais au détour d’un mail récent pour proposer un sujet, j’avais aussi proposé son portrait : elle n’en avait pas.
Alors, après qu’il aura fallu contourner ce labyrinthe qu’est la zone nord du campus, nous nous retrouvons. Nous allons dehors, je cherche l’ombre et un arrière-plan qui saura s’effacer : il sera gris, et flou. Évidemment elle me dit qu’elle n’aime pas trop ça les photos, alors je lui dis que presque tout le monde dit ça. A certaines personnes parfois, quand je les connais mieux, je précise mon expérience de l’auto-portrait, à d’autre j’explique l’effet freezing. Comme à tous, je dis que souvent j’essaye de faire des blagues. Mais je ne vois pas vu quelques longs cheveux flotter et barrer son image.