Lundi 4 octobre 2021

Je te dis que je vais mieux, je te dis même que je vais bien. Il y a plusieurs raisons à cela, d’abord le fait d’avoir pris du recul sur ce qui n’allait pas la dernière fois que nous nous sommes vus. Ensuite, une présence, qui m’apporte un apaisement ou quelque chose qui s’en approche. Je dirais même qu’il y a une présence qui m’apporte une présence, c’est une formule un peu idiote, mais il y a eu des présences qui m’ont apporté autre (ou peu de) chose : D, S, par exemple, qu’étaient-ils au printemps ? Ou plutôt où étaient-ils, puisque qu’ils n’étaient pas vraiment là – entendre “quelque part près de moi”.
Et puis il y aura lui, le serveur, un peu revêche puis amusant, passant d’un état à l’autre dans une surprenante pirouette. Et nous rions de revenir, pour une assiette de frites, ou quelques rêveries.

Hier j’ai découvert, il était tard, que Mubi proposait trois films de Guy Gilles. J’étais, depuis, impatient de m’y plonger. Je choisis Au Pan coupé, avec une Macha Méryl radieuse, radieuse malgré ce que le film lui fait vivre. Soudain, une petite mélodie, dont les 5 premières notes me font penser à Ballade à Sylvie, de Lenny Escudero. Ne souffrant que peu de nostalgie, n’aimant pas vraiment me replonger dans les chansons d’enfance, il y a quelques exceptions qui parfois ressurgissent, comme celle-ci. Presque je l’avais oubliée.