Et c’est ainsi que je reprends l’écriture de ce livre qui attend. J’ai compris, la veille, avec à côté de moi le fichier ouvert sur l’écran, avec entre les mains cette application de Scrabble qui va bouffer trop de temps dans les jours suivants sans que je le sache encore, comment ce qui manque pouvait vivre. C’est venu comme ça. J’ai trouvé comment faire vibrer conjointement deux temps, deux temporalités, celle de mon voyage au Chili et celle de cette histoire que je cherche à inventer, au moins sur quelques pages. A la fin du dimanche, il n’est pas né grand chose, quelques paragraphes peut-être, pas grand chose sinon le soulagement que c’est faisable.