Jeudi 18 novembre 2021

Le “Rendez-vous photo” à l’Ebabx m’oblige à chercher, réfléchir, affronter le regard de la prof et des élèves, mettre à jour mon site, recadrer des images… Ce soir, il me pousse à relire le texte d’introduction du livre “L’image d’après”, catalogue de l’exposition à la cinémathèque en 2007, exposition que je n’avais pas vue et qui, je pense, m’aurait probablement fait prendre un virage dans ma pratique photographique avant l’achat en décembre 2010 de “Plossu cinéma”. Plongeant alors dans les mots – puis les images -, apparait une fois de plus cette tentation tue que j’ai de mettre en mouvement mes images et mes mots, bref : faire un film, à défaut de faire du cinéma. Un petit film, petit de quelques minutes, né de quelque histoire. Cela viendra. En attendant, puisque dans le catalogue on aperçoit des images de films d’Antonioni, je cherche dans mon ordinateur les copies d’écran du Désert rouge, et de ce passage splendide à pleurer dans lequel Monique Vitti en manteau vert erre dans une ville brune… ou en manteau brun dans une ville verdâtre, je ne sais plus, mais toujours est-il que c’était splendide, splendide à en pleurer vous dis-je, et qu’en y repensant je me dis qu’après ça, à quoi bon faire des films ? Petits, de surcroît.