Samedi 11 décembre 2021

Quais de Seine, vers le Trocadéro. Je marche depuis le Castel Béranger, sans trop savoir jusqu’où si ce n’est que j’ai rendez-vous à 17h au Père Tranquille.
Je pense soudain que j’aurais pu aller sur le pont du Garigliano, rendre hommage à mon grand-père puisque c’est là qu’il est mort, le 21 octobre 1965. Rendre hommage à, comme écrit l’autre jour, ce lieu où l’on se retrouvait, mon père et moi, et cette date. J’aime l’idée que nous soyons des lieux où d’autres se retrouvent, je ne sais pas si cela a du sens, si ce n’est pas de ma part un fichu effet de style dans lequel je m’empêtre.

Dans ma tête, au milieu de la foule, les mots de mon journal s’écrivent alors. Au milieu de la foule, j’hésite à les dicter dans mon téléphone ; tant pis, ils s’évaporeront.