Mardi 18 janvier 2022

Je ne te dis pas tout de suite que non, ces livres ne sont pas à moi. Je réponds que oui, j’aime lire. Depuis quelques temps, de surcroît, la petite table devant la fenêtre et la grand table au milieu du salon sont recouvertes de livres – romans, essais – ayant pour point commun le Japon : me voilà encore et encore construisant cette « promenade littéraire » que j’aurai l’audace de proposer le 23 mars, promenade assise et l’assistance m’écoutant.
Les livres donc, et cette question un peu plus tard que tu me poses : quel est mon auteur favori. Je bredouille quelques noms, il s’agit de savoir de quoi l’on parle : celui dont j’ai lu tous les livres – personne en l’occurence, j’ai échoué devant les premiers Echenoz – ? celle qui parle ma langue ? celui qui fait référence ? celle qui me fouette de ses fulgurances ?
Toi, c’est Sartre dont tu as lu tout les livres. Ta jeunesse – à laquelle, encore une fois, j’accole l’adjectif « insolente » – est riche d’une curiosité, d’une étendue et d’une aisance que j’ai rarement côtoyée. Et puis tu souris encore.