Vendredi 25 février 2022

Nous sommes le dernier vendredi du mois et je regarde les trois mois passés depuis la mort de mon père. Il y a toujours cette impression en moi, que je ne sais ni nommer, ni décrire, qui apparait lorsque que je pense à “ça”. Et puis je regarde le carnet noir dans lequel je n’écris plus. Je regarde ce journal dans lequel il n’y a plus d’image. Je regarde les photographies prises lors du dernier cours, il y a trois semaines, mais j’en suis las.

Comme tout vendredi, je regarde la semaine passée, je vois combien je me donne dans le travail, peut-être plus que jamais en raison de la présence d’A, en stage pour six mois et que je dois être là pour lui, c’est-à-dire en alerte, attentif, attentionné, alors qu’évidemment parfois mon esprit s’emballe, s’embrouille, hésite. Nous nous ressemblons, je crois, sans nous ressembler.