Samedi 5 mars 2022

– Allô ?
– Ah allô, justement j’étais en train d’imprimer mes tickets pour le théâtre.
– ………. Oh merde le théâtre !

L’esprit envahi par la préparation de l’exposition, j’avais donc totalement oublié que je devais aller au théâtre – ou à la danse -, et me voilà me dépêchant… pour finalement arriver avec 15 minutes d’avance à la Manufacture où l’horaire (19h30) s’avéra non pas celui du début du spectacle OVTR de Gaëlle Bourges, mais l’heure à laquelle ils se décidèrent à faire entrer les spectateurs dans la salle, et ainsi me voici donc au beau milieu du premier rang, place idéale pour deux heures au début desquelles je craignais m’assoupir, mais non, me voilà happé, happé par tout ça, ce que ça dit, et comment ça le dit, avec ici ou là quelques pirouettes pour – c’est l’impression que cela me donne – que ça n’ait pas l’air trop prétentieux. J’aime – c’est la deuxième fois que je vois l’un de ses spectacles – comment Gaëlle Bourges dit les choses. Comment elle les glissent. Ce qu’elle fait des corps aussi. La première fois, c’était un peu long. Pas cette fois ?, me demandera-t-on.