Est-ce que je peux écrire sur le fait de ne plus pouvoir écrire ? Je ne sais pas exactement si je ne peux plus ou si je ne veux plus, si je suis à un endroit de ma vie où il faudrait mettre de côté le quotidien pour lui donner un autre visage. Peut-être que je m’épuise à puiser dans le rien, là où jusqu’à présent il y avait un jeu, une envie, là où justement je pensais que ce n’était pas rien, de dire l’anodin.
Et puis soudain dans le train ce parfum de coco, et c’est J qui revient, son odeur incrustée là, en moi, des années plus tard. Peut-être que c’est juste “tout ça” en ce moment, qui m’épuise, tout ça c’est le travail. Car de J pourraient naître des lignes et des lignes encore.