Et toi dis-moi que tu m’aimes
Même si c’est un mensonge
Et qu’on n’a pas une chance.
Voilà ce que je lis. Sophie m’avait tendu quelques feuilles, j’avais pris “Comme un p’tit coquelicot” mais ce n’était pas moi, ça ne pouvait pas venir de moi et donner quelque chose de moi. Alors j’étais revenu à ce que j’avais apporté l’autre fois, ces Amoureux Solitaires, chanson aux airs légers ; détrompez-vous. Je lis, une fois, deux fois, ne me laisse pas faire pour la troisième version, il faudrait en faire plus et être vraiment soul, il faudrait tituber, mais l’alcool ne m’amène jamais sur ce terrain-là, je dis non. Fatigué ? Va pour fatigué, je vais lire comme ça, ça va venir de moi.