Ma nuit s’est prolongée, sans le vouloir : il est presque 11h et tu m’attends. Chez Horace, 11h35, me voilà, double expresso. Sur ton visage se lit encore le plaisir de ta gaufre. Un livre, un café avec P, une table basse et puis un mauvais film : ce sera un samedi ressemblant à un samedi qui glisse entre les heures et ton bras sous le mien. Mais je sais que ton corps un jour s’éloignera ; nous ne vieillirons pas ensemble, j’ai pris trop d’avance sur le temps.