Tu me fais entrer dans un monde cinématographique que j’évite et qu’ici je ne montre pas : ni vignette, ni allusion. Tu regardes peut-être ces films, tous français, comme j’écoute de la pop italienne, dans une espèce de plaisir malin né d’une langue étrangère dont on aime les sonorités. Mais toi, tu n’as pas besoin de t’enrichir de ma langue, tu la maîtrises. Est-ce par manque d’assurance que tu mets les sous-titres ? Souvent tu les trouves trop lents, ces films, tu t’ennuies, mais moi je reste, sage spectateur. Jamais on ne voit la fin, je crois. Ce soir, embarquement pour Voleuses. Trop lent ? Non, trop tout.