L’homme monte dans le tram, deux chiens avec lui. Il vit dans la rue, tout le laisse à penser. Il semble tenir un doudou dans sa main, mais il se penche vers l’un des chiens : c’est une écharpe qu’il met autour de son cou, c’est un bâtard blanchi regardant surtout le sol, le poids des ans et du froid lestant son crâne. L’autre chien est comme majestueux, race indéterminée, pelage feu, il se couche et dresse – j’avais écris déesse, lapsus admirable – la tête fièrement. Il y a cette odeur de ceux que la rue amoche.