Il y a, sur l’image que je fais de nous, nous. Toujours je pense à cette chanson de Reggiani, à cette phrase “Et vois la vie qui nous sépare.” Encore, donc. Bien sûr la chanson ne parle pas de nous. Et nous-mêmes ne savons pas de quoi parle la chanson que nous écrivons ensemble.
Il y a, derrière l’image que je fais de nous, ces jours ensemble. Je pourrais y poser à peu près les mêmes mots que le 1er janvier, les mêmes yeux un peu flous. Il y a surtout l’envie de garder la joliesse, d’oublier que tu pars ou de savoir faire avec.
Tu pars avec quelques livres, à ta demande. J’ai envie de te ramener là où tu étais autrefois – il y a 4 ans, c’est ça ? – et tu le veux aussi. Tu en es tout près, à supposer que tu n’y sois pas déjà. Ta curiosité en est le symbole ou la preuve.