Je regarde les mois qui précèdent, je sais, je crois savoir ce qui avait presque disparu : les quais de la Garonne. L’ennui – toujours le même parcours –, sans doute la météo – souvent le même ciel –, bien sûr la paresse, le travail qui envahit la tête, Présence, et puis l’évaporation du rituel photographique, tout ça avait discrètement balayé une habitude qui, inconsciemment, allégeait mon esprit : sortir un peu, marcher, regarder les passants, respirer. Il s’agit de reprendre le chemin.