De l’été 2012, j’avais le souvenir de ce bar sentant le tabac froid et à l’allure lugubre, dans lequel nous étions entrés et ressortis illico après n’avoir posé qu’un pied sur la moquette rouge sale. Ce que l’envie – voire le besoin – d’un café, ajouté à la pluie qui commençait à tomber, m’a poussé à faire en ce 12 mai, c’est d’entrer dans le café en question et d’y rester, en précisant que c’était le seul à proximité et que ma destination était la Villa pour laquelle j’allais de suite prendre le métro, sans donc croiser un autre café. J’y entrai donc, grimaçant, presque fasciné par cette odeur, cette ambiance sombre, le sol en lino sur l’autre moitié du restaurant dans un état pitoyable et l’omelette gigantesque commandée par un client.
Il y eut ensuite un défilé de parapluies et de cheveux très courts, une vaine tentative de faire une ou deux photographie, et encore plus tard, sans le moindre rapport, mais alors vraiment pas le moindre, la saison 2 de Looking.