Lundi 6 juillet 2015

Après-midi. Il pleut. Il pleut comme il pleuvait sur le chemin du retour, après être allé acheter des torchons dans ce magasin de Karasuma-Oike qui ouvre à 11h.
Il pleut. Abrité sur la terrasse, je tiens mon café d’une main, et de l’autre arrache les mauvaises herbes qui poussent au milieu de la mousse ou des gravillons. Je salue “Mamie”, appelons-la ainsi cette femme qui habite dans la rue et qui passe plusieurs fois par jour devant la maison. Alors elle rit en me posant une question que je ne comprends pas. Puis elle ajoute quelque chose accompagné d’un mouvement du bras et de la main qui semble vouloir dire “Ben mon coco tu peux désherber tout ce que tu veux, ça repoussera !”. Je souris, lève les épaules, espérant que cela conviendra. Elle reprend son chemin, je rentre et vérifié de suite ce mot entendu. Zassou. Désherber. Et comment dit-on “Ben mon coco !” ?

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