Le parfum offert hier par J, une fois sur moi, m’évoque immédiatement celui qui le portait. Il me poursuit toute la journée, accompagné d’un sentiment nostalgique et triste : c’est comme si j’entendais son rire par-dessus la musique, comme s’il était là, assis dans un fauteuil Voltaire, deux doses de Ricard dans un peu d’eau et un paquet de Rothmans.
Mais plus tard, nuit tombée, nous trompant de bar pour justement retrouver J, c’est le fou rire qui vient ; il en aurait ri aussi, doucement moqueur, de cette femme assise là, devant son petit écran.