Ils sont arrivés tôt et ont recouvert d’un film plastique opaque la grille qui donne sur la petite terrasse, exposée au nord, et dont l’usage est de deux ordres – y étendre le linge et permettre une séparation visuelle avec la pièce qui faisant jusqu’en juillet office de chambre -, un film plastique opaque empêchant que la terre retirée pour la tranchée ne vienne s’y éparpiller.
Ils sont arrivés tôt, avant que je prenne ma douche, car dès potron-minet il y fait trop froid, d’ailleurs à peine étais-je levé. Il est donc peut-être 9h30 quand, nu comme un ver, je fais quelque pas pour refermer la porte et aperçois, au-dessus du film plastique opaque légèrement retombé, deux yeux droits dans ma direction.