Tu pars, ton Espagne te rappelle, tu madre te esta esperando. Nous ne nous reverrons pas, pas avant des mois. Derrière aujourd’hui, il y a des semaines l’un sans l’autre, sans qu’on sache vraiment pourquoi. Souvent je pensais à toi, sans doute un autre avait pris ta place dans mes habitudes quand bien mêmes les nôtres étaient espacées, sans doute ton nouveau travail était-il notre ennemi, sans doute tu préférais les soirées hispaniques, joyeuses comme tu savais l’être, où j’étais vite exclu par la langue et ma retenue, et puis il y avait Anne. La dernière fois, le 8 octobre, tu avais changé tes plans, moi aussi, alors nous cette dernière fois n’avait pas eu lieu. Enfin si, une virgule de temps : coïncidence, tu étais passé devant la terrasse où je dînais avec Antonios. Nous nous étions embrassés, tu avais repris ton chemin, elle t’attendait.
Mercredi 22 novembre 2023
Il est tard, 20h passées ; j’ai veillé sur le campus pour aider la jeunesse étudiante et associative. Bus 20, direction chez Serge, des fruits m’attendent, goût de soleil et couleurs aussi. Soudain, une odeur, précise : ce mélange de tabac et d’alcool qui fait frémir le mot effluves. Je pense immédiatement à mes très jeunes années et au bar où, le dimanche soir, après le foot, tout le monde se retrouvait. Pourtant, ce n’est pas tout à fait ça.
Je lève la tête de mon téléphone. Un homme, une femme, 45 ans, 50 peut-être, leur visage porte imprécis le signe des années passées, beaucoup de tabac, beaucoup d’alcool ; sans doute s’aiment-ils. Leurs mots rugueux charrient des histoires sur les autres mais je ne note rien, pas même l’exactitude de cette odeur, peut-être teintée laisser-aller.
Mardi 21 novembre 2023
C’était jusqu’alors un style aperçu ici ou là, des photos, des affiches, des dessins… toujours c’était élégant. Mon esprit volatile ne faisait pas toujours le rapprochement entre les unes et les autres, oubliait le nom de l’artiste malgré ses six syllabes sonnantes. C’était aussi, tout récemment, un visage aperçu ailleurs : c’est ainsi que tout cela est devenu 1. Par un compliment sur Instagram, j’ai alors fait un autre rapprochement.
Et nous voilà avec un bol de ramen au fond de chez Umami où les réseaux ne capte pas. Mais nos esprits, si.
Lundi 20 novembre 2023
Il y a cette image qu’enfin je montre, à l’invitation de Laurent Herrou et Pauline Sauveur, dans cette 5xposition. Il y a ces mots que j’ai écrits pour l’accompagner, pour dire où j’en suis et ce que ça fait là, cette image, ce portrait sans visage. Je ne sais pas si c’est une audace ou la simplicité d’une recherche, puisque je cherche comment aller ailleurs dans ma photographie et où est cet ailleurs.
Le soir venu, c’est un autre ailleurs. Le livre entamé ici, lui aussi, m’emmène quelque part. D’abord parce qu’il traverse l’océan, et le traverse encore. Ensuite parce que je me mets à lire à haute voix et à m’enregistrer. Et ? Nanni Moretti. On dirait que imite Nanni Moretti.
Dimanche 19 novembre 2023
Ça arrivait toujours à un moment ou à un autre, il y en avait un qui levait la tête… et qui la voyait. C’est difficile à expliquer. Je veux dire… on y était plus d’un millier, sur ce bateau, entre les rupins en voyage, et les émigrants, et d’autres gens bizarres, et nous… Et pourtant, il y en avait toujours un, un seul sur tous ceux-là, un seul qui, le premier… la voyait. Un qui était peut-être là en train de manger, ou de se promener, simplement, sur le pont…ou de remonter son pantalon… il levait la tête un instant, il jetait un coup d’œil sur l’Océan… et il la voyait. Alors il s’immobilisait, là, sur place, et son cœur battait à en exploser, et chaque fois, je le jure, il se tournait vers nous, vers le bateau, vers tous les autres, et il criait (adagio et lentissimo): l’Amérique. Et puis il restait là, sans bouger, comme s’il devait rentrer dans la photo, avec la tête du type qui se l’est fabriquée tout seul, l’Amérique.
::: Alessandro Barrico ; Novecento : pianiste
Tu es ici sans y être. Perdu. Je ne sais plus à quel moment tu diras cet adjectif, c’est ainsi que tu te sens, perdu ; est-ce demain ? Je le suis un peu, perdu, pas de la même manière que toi, au milieu de ce bout de ville inconnu, terminus, avec toi sans y être vraiment. J’espérais aller au-delà, dans une nature ignorée. C’est fermé. Tes silences entraînent les miens, mon rythme ne change rien au tien. Tu regardes ce lieu, tu le photographies : tu sais faire.
Plus tard, sur un banc, alors que nous attendrons le tram, je te dirai que tu sais, ça, cadrer. Tu sais construire les images, me placer ou attendre que ma silhouette m’immisce là où il faut, voir les lignes, les diagonales. Tu sais donner au ciel une importance ; soudain il écrase le toit vert métal du vélodrome. Sans doute j’aime aussi que tu me photographies : je suis là. Parfois c’est moi qui immortalise tes turpitudes ou ton sourire que tu ne sais pas cacher.
Ainsi encore tu regardes cette ville, je te montre les abords du lac, puis il y a les Chartrons encore, tu en veux encore, tu en rêves, c’est ici que tu veux vivre. Enfin à la librairie nous allons. Tu as ce besoin de te plonger dans les rayonnages, d’hésiter devant les Zweig, de me montrer ce Herman Hesse ; tu t’accroches à ce désir de mots et de pensées.
Moi, c’est devant l’Italie que je m’arrête. Sa langue m’y attend. J’ai envie de la retrouver, de la pratiquer comme jamais je ne l’ai fait, via la lecture. Et m’embarquer à nouveau, peut-être 20 ans plus tard, avec Novecento.
Samedi 18 novembre 2023
Nous nous entrainons mutuellement vers l’inconnu, le Bordeaux inconnu. Ça nous va bien ça : avec toi, je ne sais pas où je vais. Ainsi cet antiquaire, je n’y étais jamais entré. On s’y enfonce, caverne d’Ali Baba, ici des vases bleus céruléens qui sont un souvenir indélébile sur la cheminée de chez mes grands-parents. Douze euros, c’est trop : je ne les aime pas. Aucun n’est à la hauteur de cette réminiscence, lorsque j’y mettais quelques fleurs ramenées des bois ou des champs. Là des livres, des livres encore, je choisis un Labruffe, neuf euros, auteur jamais lu mais nom tant aperçu ; les premières pages me parlent. Et puis ces photos d’autrefois. Presque en surface, un petit portrait, format photomaton, signé Studio Hernic, Bx. Le visage est androgyne, les cheveux sont longs, ils retombent ondulants sur sur un col large de marin recouvrant les épaules. Ce pourrait être une femme. Ce pourrait être un homme. Un euro. Ça fera dix.
Vendredi 17 novembre 2023
Jeudi 16 novembre 2023
Mardi 14 novembre 2023
Alors c’est comme un éclair, mais ça dure deux heures.
Lundi 13 novembre 2023
C’est le matin. Je suis à la maison. Depuis hier, il reste sur la table basse les deux tasses vides et le catalogue “L’image d’après”. Je l’entrouvre, je découvre qu’il y a là un papier A4 plié en deux. Dessus, de ma main, il est écrit au crayon de papier :
Il n’y a peut-être pas d’art véritable – y compris photographique – sans cette dimension d’absence, cette présence au cœur de l’acte photographique d’une image d’avant la rencontre avec la réalité présente.
Nous y sommes. Disons que nous sommes quelque part où j’essaie d’être ; j’y faisais allusion hier.
Il y a quelques jours, en écrivant un texte sur mon travail, texte qui sera en ligne dans une semaine, j’essayais d’exprimer la présence de l’absence dans ma photographie : dans les rues d’Arica, sur les aires de jeux pour enfants, ou sur les tombes où les vivants sont plus absents que les morts. La version finale du texte n’énumère plus rien, je n’y arrivais pas, et puis c’était trop long : il n’y a pas une forme d’absence. C’est d’ailleurs encore autre chose ici, une autre absence, un autre raison à l’absence.
Et puis, le soir, atelier de lecture à voix haute, évoquant un passage de la page 157 du livre d’Antoine Wauters, je dis : “Quand j’écris, parfois, je comprends ce que je n’écris pas.” Lapsus. Autour de moi on s’en empare, Isabelle adore, plus tard elle y reviendra, Michel s’exclame. Plus tard, Sophie dira que je dois essayer d’être moins chichiteux lorsque j’étire les mots. Elle dira aussi que j’ai un côté durassien dans les fins de phrase. Maud me regarde, complice, je ris.
Dimanche 12 novembre 2023
C’est finalement comme si on se connaissait depuis longtemps : ça prend, tout de suite, la conversation, comme une mayonnaise. Comme celle avant son spectacle ?
J’ose. J’ose un trait d’humour qui pourrait sembler un crise de lèse-majesté alors que j’ai aimé ce moment, ces heures qui passent devant un thé vert puis un autre et son spectacle, mercredi, puissant. Quelle performance !, lui avais-je écrit.
Devant le deuxième thé, chez moi, je lui tend le catalogue “L’image d’après”, catalogue d’une exposition que je n’ai jamais vue, livre qui m’a aidé à me questionner autrefois. C’était lorsque je travaillais sur la série”Vous Suivre”, je crois, car il y avait gravée en moi une image du film Pas de printemps pour Marnie, d’Alfred Hitchock : Tippie Hedren marche de dos sur un quai de gare.
J’ai sorti le livre car je savais que ce livre touchait cela du doigt une part de ma photographie évoquée par Nicolas devant le premier thé : celle qui ne fait pas que saisir un moment, mais celle qui laisse la suite en suspens, notamment lorsque les corps se déshabillent. J’étais très heureux qu’il voit cela dans mes photos, Nicolas. J’étais très heureux, je lui suis donc là, de parler avec lui, de me sentir artiste – notion très fragile pour moi -, face à un autre artiste, et de l’entendre parler de lui. Il y avait une convergence, rare. C’est quelque chose qui me manque, ici, de parler avec quelqu’un qui crée. On parle de la nécessité de créer, aussi, enfin lui surtout en parle, j’acquiesce. Il sait dire ; il a su se nourrir de références que je n’ai pas, d’une assurance que je n’ai pas non plus.
Samedi 11 novembre 2023
Le spectacle touche à sa fin. Voilà, dit l’homme sur scène. Au premier rang, l’homme applaudit et vite arrête, ses Clap recouverts par la voix de l’acteur, qui continue, comme si de rien n’était. Je me tourne vers toi, ton visage est plus qu’amusé et le fou rire attaque, relâchant la tension à être assis ainsi, peut-être.
Vendredi 10 novembre 2023
La nuit tombe, j’attends G, G qui ne vient pas, et ne viendra pas. C’est toi qui t’immisce, profite du dîner : l’Italie est sur la table, venant un peu de mes fourneaux – un risotto à tomber par terre, autosatisfaction – et un peu du traiteur du cours Alsace-Lorraine, beau comme un Italien qui sait effacer son accent pour dire Mozzarella aux anciens qui ne savent pas le nom de ce qu’ils veulent manger. Heu ce fromage, ils disaient en hésitant.
Jeudi 9 novembre 2023
Mercredi 8 novembre 2023
Il y a quelque chose d’inattendu qui nous réunit, là, dans ce bar. Nous avions envie d’un verre, peut-être grignoter un petit rien, nous cherchions aussi à nous abriter, être au chaud. Nous entrerons bientôt dans la halle des Chartrons, pour voir le spectacle de Nicolas Meusnier. Je ne sais pas ce que l’on verra, je ne sais pas ce qui nous attend, la joie ou le déchirement. Je ne sais pas encore la force qui se dégage de cette heure. Ce qui nous réunit, en attendant, c’est le plaisir de manger des frites. Ta joie s’exprime peut-être un peu plus que la mienne. Mais c’est moi qui finirai la mayo.
Mardi 7 novembre 2023
Je m’assieds en face d’elle, direction Carle Vernet. Je regarde discrètement son visage grave ; la fatigue de la journée semble d’ampleur, on la sent dans son geste pour déplacer son sac. Peut-être est-ce au-delà : les soucis de la veille, la mère malade, le mari parti, le rendez-vous du lendemain, les enfants qui ne donnent pas de nouvelles, la santé c’est pas ça. Ce sont alors ses mains qui s’imposent, appuyées sur le pommeau de son long parapluie de plastique transparent, ses mains qu’on dira bicolores : vitiligo. Appuyer le regard est impossible, elle sait qu’on la regarde, là. Sur son visage, nulle trace.
Cela me rappelle Dave, année 2008. Cela me rappelle qu’iels ne sont plus souvent dans ce journal, les passant·e·s, les assis·e·s, les debout, les inconnu·e·s de tout ordre. En la voyant je me dis qu’il faut que j’y revienne, qu’iels reviennent. Iels ont été remplacé·e·s par des silences et des tutoiements discrets parce que toi, toi, toi aussi, vous êtes quelque part où je m’accroche et où j’ai envie d’accrocher mon histoire actuelle.
Carle Vernet, elle est déjà descendue, je change, une station, je marche, m’y voilà, la Manuf, j’arrive un peu en avance comme toujours, je suis alors au premier rang, comme presque toujours, au milieu, là, pile, bam. On échange trois phrases avec les deux femmes à ma droite, toujours les mêmes phrases sur les sièges qui basculent. Et puis ça commence. Graces. Dès les premières secondes on rit. On rira beaucoup. On sera un peu gênés, peut-être, d’être ainsi impliqués, regardés, écoutés, sollicités. Mais quel bonheur, quelle folie. Grazie!*
* Chercher une autre chute.
Lundi 6 novembre 2023
La Mère saisit le sac de Gio, lui tape sur la manche quatre fois, et tire dessus pour qu’il ramène sa joue à bonne hauteur. Gio ploie. Elle l’embrasse,ça fait un bruit sec et sans salive puis elle s’en va par le chemin qui remonte. Gio regarde. C’est bien le chemin qui remonte jusqu’à la cabane. La Mère y consacre de si petits pas.
::: Dimitri Rouchon-Borie ; Le Chien des étoiles
Dimanche 5 novembre 2023
Cette langue, qui est maternelle pour moi, paternelle aussi, cette langue que tu maîtrises, est source de question. Ça commence au café, lieu triste mais un dimanche matin que veux-tu que j’y fasse ?
Je n’ai pas forcément les réponses : tu creuses dans la grammaire, dans l’usage du conditionnel et du subjonctif, dans les règles de l’école primaire. Mais tu le sais, j’aime que tu fasses des fautes, j’aime ces imperfections qui s’échappent comme elles s’échappaient d’A, N, Z. Et j’aime tant douter, découvrir et puis ne plus savoir, donc la donner au chat.
Samedi 4 novembre 2023
13h20. Je t’envoie une photo de ton livre. Il est arrivé hier à la librairie, aujourd’hui entre mes mains. J’ai envie de cela, te faire signe. Je te dis que je viendrai bientôt. Tu seras disponible. Nous nous verrons donc. J’en suis heureux je crois, ou quelque chose comme ça.
18h12. Je viens de lancer la réunion Zoom pour rejoindre Mathieu Simonet et quelques autres. J’imagine du monde : nous sommes neuf, deux hommes seulement, lui et moi. Nous sommes là pour écrire notre journal, sans rien dire, sur un carnet. Le mien, entamé le dimanche 1er octobre, est à spirales, de marque Clairefontaine, 6 euros, acheté à la petite papèterie où j’aime tant aller ; elles ont un accent russe. J’écris au feutre, ça glisse, mais ça coince, ma vie, mes idées coincent, tout ça est rouillé, moche, mais je sens qu’il faut ça. J’écris pour savoir si je peux écrire, ai-je récemment noté. J’écris dans des carnets pour faire trace et faire face. Celui qui, au feutre noir, ne sait pas quoi dire ni surtout comment le dire, c’est moi. Un autre moi qu’ici, sans doute.
Vendredi 3 novembre 2023
C’est vous, la clé, n’est-ce-pas ?
Jeudi 2 novembre 2023
Mercredi 1er novembre 2023
Mardi 31 octobre 2023
Ben !? Tu n’es pas déguisé ?
Lundi 30 octobre 2023
J’ai rencontré Benoit sur un malentendu.
C’était le soir de Noël, dans une boîte de nuit. Je suis myope. Je dansais en souriant dans le vide. Il a cru que je le matais. Benoît était timide maius ce regard insitant lui a donné confiance en lui.
::: Mathieu Simonet ; La Fin des nuages
Dimanche 29 octobre 2023
Chez Serge, dîner improvisé. Soudain Alela Diane et les souvenirs poussiéreux des travaux à Ivry. Mais avant le passé, il y a eu le futur : Toulon et puis Marseille, un peu après Noël.
Samedi 28 octobre 2023
Ma nuit s’est prolongée, sans le vouloir : il est presque 11h et tu m’attends. Chez Horace, 11h35, me voilà, double expresso. Sur ton visage se lit encore le plaisir de ta gaufre. Un livre, un café avec P, une table basse et puis un mauvais film : ce sera un samedi ressemblant à un samedi qui glisse entre les heures et ton bras sous le mien. Mais je sais que ton corps un jour s’éloignera ; nous ne vieillirons pas ensemble, j’ai pris trop d’avance sur le temps.
Vendredi 27 octobre 2023
C’était un jour d’août, chez Serge, et de mes nouvelles lunettes j’avais soudain découvert la teinte verdâtre des verres en les posant sur le blanc d’un lavabo. Depuis, trop souvent, l’air autour de moi avait donc l’air malade, voilà qui m’obsédait !
Aujourd’hui, sortant de chez l’opticien, là, presque au coin de ma rue – car c’est un coin de rue, presque la mienne – je regarde le ciel et sa teinte de fin d’après-midi nuageuse, on passe du rose au gris et je les vois ainsi vraiment rose, vraiment gris : mes verres ne sont plus verts ! Cette homophonie qui peut-être vous fait sourire n’avait rien de bien drôle. Ici je l’avais tu, comme tant je tais de ce qui fait les jours.
Jeudi 26 octobre 2023
Un bar, presque toujours le même, une table bruyante, un verre puis une deuxième, une planche mixte, dehors il pleut. J, E et moi réunis. Les mois ont passé, ils passent, passeront encore en un autre rythme que ceux qu’on a connus autrefois, c’était il y a deux ans encore, peut-être, alors nous étions ensemble, c’est-à-dire si souvent ensemble. Que sommes-nous encore ? Nos quotidiens s’éparpillent, et moi aussi. Alors je parle de vous.
Mercredi 25 octobre 2023
On se dit “Carcassonne ?”, car c’est à mi-chemin. Mais peut-être ne faut-il pas faire les choses à moitié.
Mardi 24 octobre 2023
Lundi 23 octobre 2023
Alors tu écris Okay, mais ça ne l’est pas vraiment.