Alors au milieu des rayonnages de la librairie, Hélène me demande si j’ai lu ce livre, moi, puisque j’aurai un forcément un regard, parce que je suis ce que je suis, et puis s’approche JL et J. Non je ne l’ai pas lu. J’attrape quelques passages du journal sexuel d’un garçon d’aujourd’hui, d’Arthur D, crudité sans détour, Grindr, etc. C’est un peu comme le cinéma d’Antoine d’Agata, où faut-il se placer pour dire ce qu’on en pense, d’un tel truc ? Est-ce prétentieux ou fascinant ? Est-ce littéraire ou sociologique ? A côté il y a l’anthologie de Dustan, mais Dustan ç’a été tant, dans ce que l’intime ose à offrir, ç’a été une époque pour moi. Qu’importe. Je suis heureux, là, de parler de littérature avec Hélène, même si c’est de cela, quelques phrases entrevues dans 2200 pages. Ou surtout si c’est de cela ?