Cher toi,
J’aimerais apprendre les noms des nuages pour te dire à quoi le ciel ressemble. Je suis en route – en chemin ferré, plutôt – vers chez ma mère. Il y a eu des jours des silence, tu vois, bientôt mon ciel sera plus clair tu crois ? Nous sommes vendredi, l’horizon m’inquiète un peu moins qu’il y a quelques jours : je raye, j’élague. Je fais. Je me débarrasse. Je donelist. Pourtant je sais que demain, oui demain et dimanche aussi, je penserai à ce qu’il reste à faire, tout, trop ou pas je ne sais pas, de toute façon c’est presque irrationnel, c’est toi-même qui me l’a dit je crois. Tout devient trop. Alors peut-être que je tremblerai un peu. En plus j’ai pris un billet de seconde classe, y a vraiment rien qui va.