Montpellier reste accrochée aux années Fabien, 2001 – 2004, une toute autre vie, moi mais pas moi. Je commençais à peine à être celui qui fait des photos — j’avais acheté mon Pentax en juillet 2003 —, je commençais à peine à être celui qui écrit — j’avais entamé la version quotidienne de ce journal le 15 avril 2002. Nous étions allés, un jour, pas plus, depuis Nîmes, l’été 2003 peut-être, visiter Montpellier. Nîmes c’était sa ville, ses parents vivaient à Marguerittes.
Montpellier, je lui ai donnée une autre place à l’automne 2022. J’ai découvert le charme de la ville, j’ai aimé.
M’y revoici pour le travail. Il fait beau. En allant vers le Corum depuis mon hôtel — lit ferme, ciel bleu au-delà du Velux®, fer à repasser disponible à l’accueil, petit-déjeuner inclus —, je suis bien, je sens que ça va être bien, je me dis que j’ai vraiment bien fait d’apporter un bermuda. Je ne sais pas encore qu’en revanche, l’emplacement que j’ai choisi pour le stand, ça ne va pas être bien. Mais je retrouve Isabelle, Kim, Paul, comme il y a deux ans, je l’aime bien Paul, je vois qu’il m’aime bien aussi. C’est bien, je sens que ça va être bien. Et puis on va boire une bière. C’est vraiment bien. On dîne ensemble ?